Le peintre pose son regard, s’enlise dans la profondeur de sa pensée.
Quel voyage initiatique va-t-il faire ? Invité à projeter son art, à traduire son savoir sur cette surface attenante.
Il se libère de toute emprunte d’interdit, se livre à une véritable quête réjouissante, et délivre toute son inspiration. L’éclosion, la souffrance, l’abime, soulèvent subjectivement les substrats du créatif en exercice.
Il se crée entre la toile et lui une sorte d’alchimie, son commencement est orné d’aboutissement, consterné par le droit de s’égarer, la liberté de s’abandonner, d’explorer ce qui, d’une façon imprévisible, pourrait s’imposer. Il devient vecteur de son mental, de ses pensées, de son engagement, de tout son être.
Sa main, devient organe de la connaissance, instrument de la création, son geste révèle ses intentions, il suit ses pensées sans se lasser.
Un moment de fusion, pure élévation, égarement et raisonnement, doute et assurance, un moment ou les versus sont au rendez vous, ou le plaisir, le bonheur et la joie forment un bouquet dont les tenants maintiennent les mystères de la créativité.
La vierge n’est plus, dans une plénitude intérieure, il l’a transformée.