Une mèche d’or travers ses peintures comme le vent un instant fait vibrer la lumière, puis, tout à coup se sépare, la forme se désunit comme le fleuve contourne l’ile, est-ce une blessure ?
Sa peinture s’ouvre vers un infini ébloui où d’étranges lueurs se meuvent semblables à celles des yeux qui voient plus loin.
Fleurissent dans son univers des signes entre les couleurs, des signes innombrables parlant de mystères, d’amour, de chants venus de loin.
A travers son œuvre, l’on découvre pour qui sait voir des matières alchimiques qui parlent d’astres, d’étés brûlants, d’ombres d’eau noire, d’anciennes souffrances.
Nawal ignore la peinture menteuse, la sienne a des mains ouvertes, celles qui redonnent la confiance perdue.
La peinture de Nawal SEKKAT cohabite avec le crépuscule, celui qui vous rappelle les premières larmes, les premiers appels du bonheur.
Son œuvre est ivresse, sang généreux, une essence aux arômes rares, une eau vive ; des rêves de couleurs.