Je m’émerveille à peindre, je m’enlise à créer, je succombe à cette prise de risque sans risque.
Pour pouvoir prendre tous les risques, il faudrait, comme le disait HOKUSAI, le bref instant pour faire l’œuvre et l’expérience de toute une vie. La peinture est le lieu de mon propre dépassement ; ce que je ne sais pas faire devient mon objectif.
Aller plus loin dans la démesure, dans l’audace ! Mon atelier est un endroit précis, le moment de peindre est un moment précis où règne l’espoir de pouvoir exprimer sans crainte les émotions tragiques, dramatiques ou jouissives qu’il m’est d’usage dans ma vie courante de taire.